Les origines de la maison de retraite Saint Vincent de Paul font suite au testament de René Burluraux, qui lègue à sa sœur Marthe, Fille de la Charité, tous ses biens, afin qu’elle en fasse bénéficier les pauvres, sous forme d’un hospice sur le territoire d’Origny-en-Thiérache.
C’était en 1892, et la commune comptait alors 3000 habitants !
Sœur Burluraux, native de Watigny, s’installe définitivement à Origny en novembre 1894, en compagnie de Sœur Vincent et Soeur Marie-Joseph. Toutes trois s’installent dans une maison de la rue de Vervins (ancienne perception). Rapidement les premières personnes âgées entrent dans l’hospice qui est désormais fondé.
La construction d’un établissement plus important est prévu, conformément à la volonté de René Burluraux. De 1900 à 1902, furent construit le nouvel hospice et la chapelle. Cette construction du nouvel établissement ne fut pas sans conséquences pour la commune. D’une part, elle fut à l’origine de l’arrivée
des sœurs de la Compagnie des Filles de la Charité, d’autre part, la nécessité d’une main d’oeuvre importante eut un effet positif sur le plan économique du territoire.
L’hospice sortit sans trop de dommages de la première guerre mondiale, et en remerciement à Notre Dame de Lourdes, une grotte fut édifiée en 1924. Celle-ci fut détruite dans les années 1970 pour des raisons de sécurité.
Après la mort de soeur Burluraux, en 1938, la Compagnie des Filles de la Charité ont poursuivi leur action rencontrant nombres de difficultés financières. L’accueil des personnes âgées était gratuit et l’hospice fonctionnait grâce aux dons.
En 1961, une convention fut signée entre l’établissement et la DDASS, qui depuis fixe le prix de journée.
Depuis les années 1960 l’établissement s’est développé. Des travaux d’aménagement et de modernisation ont entrepris, et dans les années 70, une restructuration quasi complète est faite, transformant les dortoirs en chambres individuelles.
En 2002, la maison de retraite Saint Vincent de Paul est reconnue EHPAD. Elle possède une unité spécialisée pour les malades souffrant d’Alhzeimer.
En 2015, le Pôle d’activités et de soins adaptés est inauguré.
La maison de retraite accueille en pension complète les personnes âgées de plus de 60 ans valides ou en perte d’autonomie. Une centaine de salariés est au service des résidents ainsi qu’une équipe de bénévoles.
L’établissement est d’abord un lieu de vie, adapté à la prise en charge de la dépendance, à la prévention, et aux soins.
Les admissions sont prononcées par la Direction , après examen du dossier et sur avis du médecin coordinateur et de l’équipe soignante.
Page mise à jour le 01/02/2021.
